BIENVENUE AUX MOULINS DE CAMPUSTELLE

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Félicitations ! nous avons atteint l'objectif des 5600 € qui vont s'ajouter à l'apport du Département, de l'Association des Moulinsde Campustelle et de la commune de Genestelle. Et comme prévu le surplus servira le moment venu à organiser des fouilles archéologiques

https://dartagnans.fr/fr/projects/il-faut-sauver-la-cheminee-de-campustelle/campaign

 

voir ci-dessous l'enjeu du sauvetage et les modalités pour la sauver


Installé vraisemblablement il y a MILLE ANS, le site de Campustelle comporte TROIS MOULINS au confluent de deux rivières, le Sandron et le Sagnes, et l'architecture a gardé des éléments du Moyen-Age : vestige d'une tour, voûte à quatre pans, moulins et surtout une cheminée monumentale de 4,35 m de haut, estimée du XII° siècle. À ce jour, nous avons mention du " FIEF DE CAMPESTEL " en 1242 avec une allusion à 1218 de la seigneurie de Genestelle, puis de la seigneurie d'Antraigues en 1272. Nous connaissons la lignée des seigneurs qui se sont succédés depuis 1218 et le nom des meuniers depuis 1464 avec les premières Estimes. Acquis en 1993, le site en ruine a été restauré en respectant l'architecture et les moulins ont été réhabilités grâce à l'ASSOCIATION DE SAUVEGARDE DES MOULINS DE CAMPUSTELLE. L'objectif actuel est de sauver sa cheminée monumentale médiévale.


G, H1, H2 correspondent au cadastre. Béalière signifie canal d'amenée de l'eau jusqu'aux moulins ou pour arroser les prés. Écluse signifie retenue d'eau pour alimenter les rodets horizontaux des moulins et plus tard les roues verticales à augets. On remarque que les moulins G et H1 rejettent leur eau dans le Sagnes qui alimente le moulin H2. Ce plan a pu être élaboré grâce à l'étude du terrain et à un dessin du 18 janvier 1823, établi pour la Justice, suite à un différend pour l'utilisation de l'eau.


Descriptif des trois moulins

Aujourd'hui ce moulin est à nouveau en état de fonctionner pour la farine et pour l'huile de noix. Déclaré en ruine en 1407, ayant subi sans aucun doute les affronts de la guerre de cent ans, il tournait à nouveau en 1464 avec un rodet en bois à l'horizontal jusqu'en 1895 quand le meunier Firmin Audigier l'a "modernisé" avec une roue de 5m de diamètre,  métallique à augets, et des engrenages. De nouveau en ruine en 1993, il a été restauré : toiture, poutres, planchers, portes et fenêtres, 400 dents des engrenages, roue, échelle de meunier, tout entièrement refait à l'identique.

Moulin 1 (G)

Ce deuxième moulin a conservé sa configuration moyenâgeuse, mais en 1993, il n'avait plus de toit, il manquait le pignon ouest et un arbre poussait à l'intérieur. Lui aussi a été sauvé et doit faire l'objet de fouilles archéologiques pour mieux dater le site. Le sous-sol où se situe le rodet de bois a été envahi par le limon qui conserve les éléments de la fouille.

Moulin 2 (H2)

Ce troisième moulin, certainement le plus ancien et le plus riche a été au cours des siècles transformé en habitation principale. Subsistent une partie de son écluse, la trace de l'emplacement des meules et de celle du canal de fuite, et une partie de la tour qui le protégeait des incursions de la guerre de cent ans, puis des guerres de religion, pris entre la seigneurie Hautefort catholique de Boulogne et la seigneurie De Launay protestante de la Bastide.  Ce moulin a conservé entière sa cheminée médiévale.

Moulin 3 (H1)